Découvrez 4 thèmes d’actualité qui ont retenu l’attention de Cloudlist durant la dernière quinzaine :
Adoption de l’IA : la France en retard met les bouchées doubles
Après un élan massif vers la transformation numérique, l’IA et la data sont désormais les chevaux de bataille des entreprises françaises. Celles-ci sont ambitieuses en la matière mais accusent un retard certain : le taux d’adoption de ces innovations est de 36% seulement, soit un retard de 6 points par rapport à la moyenne européenne. Pour les structures françaises, la principale difficulté est d’identifier les bons profils : les spécialistes de la data et de l’IA sont rares. Des profils auxquels sont également demandés une bonne compréhension métier et une forte agilité. Cet ensemble de compétences très rare est pourtant essentiel à la réussite des projets. La pénurie de profils est touche l’intelligence artificielle et la data, mais aussi le domaine du machine learning et de la robotique.
En réalité, certaines entreprises négligent cette composante humaine, trop pressées d’intégrer l’innovation technologique. Au vu de la rareté des jeunes diplômés qualifiés, pourtant, le recrutement doit faire l’objet d’une véritable stratégie. Pour s’adapter rapidement, une autre solution sera de faire grandir l’expertise en IA et en data des collaborateurs en place, via la formation continue. Pour les entreprises françaises, il est nécessaire de varier les approches et de ne pas négliger les compétences disponibles en interne : sur celles-ci pourraient bien reposer les succès futurs.
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Partage de données personnelles : une confidentialité menacée
Les messageries professionnelles et outils collaboratifs donnent de plus en plus lieu à des échanges de données personnelles. La communication instantanée devenant la norme, les comportements évoluent, et les informations s’échangent parfois sans précaution dans les entreprises équipées de ces outils. Si ces applications d’échange ont bel et bien été déployées pour permettre réflexion et prise de décision, elles ne constituent pas un cadre suffisamment sécurisé pour les informations sensibles. Les collaborateurs admettent partager fréquemment des documents personnels, mais aussi des informations client, business plans ou numéros de carte de crédit. La mise en place, dans les entreprises, d’applications proches des outils du quotidien brouille les frontières et les habitudes. Une évolution dangereuse pour les données, qui ne doivent idéalement être transmises qu’avec une bonne traçabilité. A une époque de fortes cybermenaces et de multiples fuites de données potentielles, le déploiement d’applications collaboratives doit impérativement s’accompagner de bonnes pratiques.
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Innover en matière d’expérience client : les tendances pour 2021
La crise sanitaire a transformé et amplifié certaines habitudes de consommation. Plus que jamais, les utilisateurs souhaitent vivre une expérience d’achat de qualité et véritablement différenciante. Au cœur de cette différenciation, on trouve l’innovation technologique. Réalité augmentée pour mieux se projeter lors de l’achat, paiement via n’importe quel canal, collecte et exploitation de données issues des points de vente : l’omnicanalité est le point essentiel de l’expérience client. Le click-and-collect s’enrichit lui aussi, avec des pratiques nouvelles qui facilitent l’achat à tout moment. Outre le besoin de rapidité et d’immersion, la personnalisation est très prisée des clients. L’accompagnement et les recommandations, notamment, affichent de nouveaux visages et se manifestent via le bon canal pour un parcours d’achat fluide.
L’intelligence artificielle est aujourd’hui une composante essentielle de la personnalisation de l’expérience client, mais elle contribue également à mieux consommer. L’anticipation de la production et la régulation des déchets sont eux aussi au cœur des préoccupations des consommateurs, et contribuent donc à une expérience client innovante.
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Le recrutement par algorithme : une pratique qui manque encore d’encadrement
Les solutions se multiplient pour faciliter la tâche des services des Ressources Humaines, et notamment le recrutement. Les algorithmes facilitent désormais la sélection des profils qualifiés, réduisant la charge de travail humaine et permettant aux DRH de se concentrer sur l’aspect le plus qualitatif du recrutement. Cette sélection automatisée fait pourtant naître des débats. Aux Etats-Unis, la discrimination possible de certains profils par l’IA est mise en cause, entraînant l’apparition de projets de loi pour la prévenir. En Europe, la bonne application du RGPD nécessite elle aussi une certaine vigilance. Ainsi, les algorithmes doivent être soumis à audit, la transparence et l’aspect représentatif des jeux de données doivent être eux aussi validés.
Si l’intelligence artificielle et le deep learning offrent un atout de productivité indéniable, l’éthique de l’IA reste un sujet délicat, nécessitant de constants ajustements. L’établissement de standards et la définition d’une législation claire font encore défaut, et doivent se développer pour faire face aux cas inédits qui ne manqueront pas d’apparaître dans les années à venir.
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