Comme dirait Kylian, en 2025, l’écosystème web il a bien changé. Je pense notamment à l’IA omniprésente, aux budgets plus serrés, à des cycles projet accélérés et des exigences d’accessibilité renforcées. Malgré ce contexte, WordPress continue de servir de socle à 43,4 % des sites, selon W3Techs. La raison tient en trois idées simples qui restent décisives pour les organisations exigeantes : liberté, maîtrise et évolutivité. Dit autrement, la capacité de bâtir des sites utiles aujourd’hui et encore pertinents demain, sans se retrouver prisonnier d’une plateforme.
Les outils no-code séduisent, mais ne couvrent pas tous les besoins
Les solutions no-code et low-code ont clairement fait franchir un cap à la création de sites.
Webflow, Wix ou Squarespace permettent de prototyper en quelques heures, de mettre en ligne une landing page, un mini-site événementiel ou un portfolio avec un rendu soigné et un back-office confortable. Pour un besoin ponctuel ou une équipe qui démarre, l’efficacité est réelle et bienvenue.
Les limites apparaissent dès que le projet se complexifie.
La logique de ces plateformes repose sur un cadre fermé qui facilite l’usage au début, mais qui restreint la portée à mesure que l’on touche à des sujets plus sensibles : export complet du contenu et du code, interopérabilité avec un SI, exigence SEO avancée, intégrations profondes avec des services internes, granularité des droits, gouvernance et auditabilité…
Migrer vers une autre architecture revient souvent à reconstruire une grande partie du site, car la portabilité n’est ni totale ni garantie.
Un coût caché qui se voit peu au départ et se paie cher plus tard, au moment où les usages s’installent et où l’organisation a souvent le plus besoin d’agilité.
Certains sites sont trop stratégiques pour être limités par la technologie
Le cahier des charges d’un site institutionnel, d’un portail métier, d’un site ministériel, e-commerce ou corporate B2B est généralement exigeant. Dans ces contextes, l’équipe projet doit garder la main sur les performances perçues, l’architecture de cache, le CDN et la stratégie médias. Elle doit piloter la sécurité au plus près, depuis les politiques d’accès et l’authentification jusqu’au durcissement des environnements et aux plans de reprise.
Elle doit également garantir l’accessibilité et la conformité.
Et c’est justement cette maîtrise qui devient difficile lorsque l’outil empêche l’accès aux couches basses, impose des choix techniques non négociables ou rend l’audit et l’optimisation trop opaques.
À l’inverse, un socle ouvert autorise la personnalisation fine, l’observabilité complète et la réversibilité des choix. C’est précisément là que WordPress brille encore en 2025.
WordPress, un CMS vivant, ouvert et ultra-personnalisable
WordPress est connu pour être extrêmement évolutif. Son « cœur » est régulièrement mis à jour, l’éditeur de blocs Gutenberg gagne en maturité au fil des ans (malgré certaines réticences qui perdurent), les API s’enrichissent et l’écosystème reste d’une variété unique.
Les équipes ont le choix entre un site « classique » propulsé par le thème et les blocs ou une architecture headless où WordPress sert de back-office de contenu robuste tandis qu’un front moderne prend en charge l’affichage et l’interaction.
L’énorme catalogue d’extensions couvre l’immense majorité des besoins standards et le développement sur-mesure prend le relais quand l’usage sort des sentiers battus.
L’API REST fait partie du cœur et permet de brancher des applications, des services internes ou des outils data. Le mode multisite facilite la gestion d’un réseau complet : multi-marques, multi-pays, programmes et entités d’un même groupe qui partagent le socle sans renoncer à leur autonomie.
Rien n’empêche enfin de combiner ces approches, d’introduire progressivement un front applicatif sur une partie des parcours ou d’unifier des contenus issus de plusieurs sources.
Bref, ça fonctionne globalement super bien et c’est pour ça qu’on l’aime WordPress.
Des sites web conçus pour durer, pas seulement pour être « jolis »
La longévité d’un site ne se joue pas uniquement sur le design. Elle se construit d’abord sur des standards techniques clairs et stables (HTML propre, URLs pérennes, gestion fine des médias, sitemaps, données structurées, maillage et performances mesurées).
Elle repose ensuite sur une accessibilité pensée dès la conception et vérifiée dans la durée. Elle exige enfin une maintenabilité réelle : code versionné, environnements de recette, tests, revue de sécurité et cycle de mise à jour maîtrisé.
WordPress facilite grandement ce travail de fond. Les fonctions de base couvrent les besoins essentiels et évitent l’empilement d’extensions inutiles. L’écosystème outille l’optimisation des Core Web Vitals et la compression des images, l’analyse du SEO technique, l’audit d’accessibilité, le monitoring applicatif et l’observabilité serveur. Les équipes internes comme les prestataires peuvent reprendre un projet bien documenté sans repartir de zéro, ce qui réduit la dépendance aux personnes et aux fournisseurs. La plateforme devient alors un investissement durable plutôt qu’un poste de dépense à renouveler tous les deux ans.
L’assurance de ne jamais être enfermé dans une solution propriétaire
Le principe fondateur de WordPress est simple. Il est open source, auto-hébergeable et documenté, ce qui confère une liberté d’action que peu d’outils égalent.
Cette liberté s’incarne au quotidien dans la portabilité, l’interopérabilité et le choix des briques, sans verrou artificiel.
- Portabilité des contenus : l’outil d’export et d’import gère la migration des pages, articles, taxonomies, médias et utilisateurs, et des scripts de migration sur-mesure permettent d’aller plus loin lorsque le contexte l’exige.
- Hébergement au choix : la stack est connue et largement supportée, ce qui autorise l’hébergement chez un spécialiste, sur une infra interne ou dans un cloud public, avec des niveaux de service adaptés à l’enjeu.
- APIs et intégrations : on connecte un DAM, un PIM, un service d’authentification, une DMP, un outil d’analytics ou un bus d’événements, et l’on peut remplacer ces briques au fil du temps sans réécrire le back-office.
Au final, on reste libre de changer d’agence, d’hébergeur, de méthode et même de modèle d’architecture. Le projet ne se retrouve jamais à l’arrêt parce qu’une plateforme ferme une porte ou modifie unilatéralement ses règles.
Et pour avoir utilisé des CMS propriétaires chez certains clients (désolé pour les éditeurs concernés, mais c’est très rarement un bon choix, sauf dans certains cas très précis) impossibles à reprendre, je vous assure que c’est un vraiiiii confort !
Pourquoi faire appel à une agence experte WordPress change tout
Alors attention, le choix du CMS ne fait pas tout, bien évidemment.
L’écart entre un site « qui marche » et une plateforme numérique vraiment stratégique se joue dans l’exécution et la gouvernance.
Une agence experte WordPress commencera toujours par cadrer l’architecture et la performance. Elle évalue ensuite le trafic cible, dimensionne l’infrastructure et met en place une stratégie de cache à plusieurs niveaux, un CDN, une politique d’images adaptée et des outils de mesure pour suivre les indicateurs de vitesse et de stabilité.
Pour en apprendrez beaucoup sur ce sujet en visitant quelques sites d’agences, je pense par exemple au site de Globalis.
Retenez en tout cas que le résultat d’un projet de création/refonte de site Web se voit dans les parcours, la conversion et la qualité perçue.
Zéro concession pour la sécurité, le SEO et la scalabilité
La même exigence s’applique à la sécurité et à la conformité. Une équipe aguerrie définit les rôles, l’authentification et le durcissement des environnements, formalise les processus de mise à jour, met en place la supervision des vulnérabilités et des sauvegardes, puis teste régulièrement les plans de reprise. Le code et les extensions passent en revue, et l’on documente les choix pour que la sécurité devienne une routine sans stress.
Vient ensuite l’accessibilité et le SEO, à traiter impérativement comme des piliers, surtout pas comme des options. Une bonne agence sait installer une culture du « design accessible » dans les maquettes, forme les équipes éditoriales, automatise les contrôles et programme des audits réguliers.
Sur le SEO, elle aligne l’architecture d’information, le maillage, la gestion des balises et des contenus structurés avec les objectifs métiers. Les gains sont progressifs mais durables, car ils reposent sur des fondamentaux solides.
Et on n’oublie évidemment pas la scalabilité et la gouvernance, qui transforment un site en véritable plate-forme.
Les environnements de dev, recette et prod s’outillent avec de l’intégration continue (coucou mon meilleur ami Kinsta). Les workflows éditoriaux deviennent clairs. Le mode multisite permet de déployer de nouvelles entités en série avec un socle commun. Les équipes internes gagnent en autonomie, l’agence garde un rôle d’architecte et de tiers de confiance, et le projet reste pilotable dans le temps grâce à une TMA bien définie et à des indicateurs partagés.
Cette approche fluide remplace avantageusement l’empilement de recettes rapides. Elle favorise la qualité, la sécurité et la vitesse d’évolution, trois leviers qui comptent autant que le design dans la réussite d’un site ambitieux.
A vous de jouer maintenant !